lundi 21 septembre 2015

Gelée et pâte de coing !

Mon cognassier étant encore trop jeune pour donner des coings, la voisine m'en a donné quelques uns... enfin quelques uns... disons quelques kilos ! Sachant que c'est ce qui reste après la première tournée :


Je raffole du goût très particulier de ce fruit, que l'on trouvait dans tous les jardins de nos grands mères, mais abandonné aujourd'hui tant il nécessite de travail...

La gelée de coing se confectionne comme la gelée de pomme, sinon que le coing est plus coriace ! Il faut d'abord laver les coings, les couper en morceaux en conservant la peau et les pépins (sources de pectine), les mettre dans une grande casserole, les recouvrir d'eau et les cuire doucement pendant près d'une heure.

Verser ensuite le tout dans une passoire recouverte d'un linge propre afin d'en récolter le jus. Laisser passer quelques heures, voire toute une nuit.

Peser le liquide ainsi obtenu, ajouter 70% de sucre, et le tour est joué... les fruits jaunes ont laissé place à une merveilleuse gelée couleur grenadine !


Il reste alors une purée de fruit, dont il faut enlever les parties dures (le coeur du coing) et les pépins. Pour faire ce tri, une solution s'impose : le chinois !

Ajouter autant de sucre que de pulpe obtenue et faire cuire à feu doux !


 En remuant doucement,  sinon ça brûle... autant les mains que le fond de la casserole !
J'ai testé les deux !
La purée de coing ainsi obtenue fonce à la cuisson et se pare d'une jolie couleur rouille.
Quand elle est devenue bien compacte et collante, la verser dans des moules en silicone, des plats ou sur une feuille de papier sulfurisé.
Démouler la pâte ainsi obtenue.
Laisser le tout refroidir et finir de sécher pendant environ 7 jours.


Conserver le tout dans une boîte hermétique.
Se consomme en pâte de fruit, décore les gâteaux secs, se marie à merveille avec le fromage ou le foie gras.

Peu calorique, le coing est riche en antioxydants, en fibres et en pectine. Il a une action bénéfique pour les intestins, et ses capacités anti-diarrhéiques sont reconnues.

Pour les prochaines tournées, je tenterai bien la confiture de coing et la liqueur de coing.

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